Nos chats vivent de plus en plus longtemps. Grâce à une meilleure alimentation, à des soins réguliers et à des conditions de vie plus stables, leur espérance de vie a fortement augmenté au cours des dernières décennies. Mais ce progrès s’accompagne aussi de nouveaux défis : les maladies chroniques, et notamment les pathologies rénales, deviennent de plus en plus fréquentes.
Selon certaines estimations, jusqu’à 70 % des chats âgés présentent des signes d’insuffisance rénale en fin de vie. Pourtant, cette affection reste largement méconnue ou confondue avec un simple "vieillissement normal".
Pourquoi les reins sont-ils si importants ? Pourquoi deviennent-ils si vulnérables avec l’âge ? Et surtout, comment peut-on agir pour soutenir un chat atteint de maladie rénale chronique ? Dans ce blog, Supercroquette vous propose une synthèse claire et actuelle, pour mieux comprendre le fonctionnement des reins, les mécanismes de la maladie, et les solutions nutritionnelles concrètes à mettre en place.
Le rôle des reins chez le chat
Les reins sont des organes discrets, mais essentiels à l’équilibre de tout l’organisme. Leur fonction dépasse largement la simple élimination des urines. Chaque jour, ils filtrent le sang, régulent les échanges hydriques et contrôlent les déchets métaboliques produits par l’alimentation, notamment les protéines.
Ils assurent plusieurs missions vitales : éliminer les déchets azotés comme l’urée et la créatinine, évacuer les excès de minéraux (sodium, potassium, calcium), maintenir l’équilibre hydrique, réguler la pression artérielle via la rénine, et stimuler la production de globules rouges via l’érythropoïétine.
Chez le chat, carnivore strict, les apports protéiques sont naturellement élevés. Cela impose un travail constant aux reins, surtout lorsqu’ils doivent concentrer les urines en raison d’une hydratation insuffisante.
Maladie rénale et insuffisance rénale : quelle différence ?
On parle de maladie rénale dès qu’un ou deux reins présentent une anomalie ou une altération de fonctionnement. Elle peut être d’origine héréditaire (comme la polykystose chez le Persan), congénitale (défaut de formation à la naissance), ou acquise (infection, calculs urinaires, toxines, inflammation…).
L’insuffisance rénale chronique, ou IRC, désigne une perte progressive, irréversible, de la fonction de filtration. Lorsque les reins n’éliminent plus correctement les toxines, l’organisme s’intoxique peu à peu. Les signes visibles n’apparaissent souvent qu’après la perte de 60 à 70 % des capacités rénales.
Les races les plus touchées
Certaines races sont prédisposées aux maladies rénales, notamment :
- le Persan,
- le Siamois,
- le British Shorthair,
- l’Abyssin,
- le Maine Coon.
Mais l’IRC peut concerner n’importe quel chat âgé, surtout au-delà de 10 ans.
Quels sont les signes d’une insuffisance rénale chez le chat ?
Les symptômes apparaissent lentement et sont souvent discrets :
- Le chat boit beaucoup (polydipsie)
- Il urine fréquemment (polyurie)
- Il perd du poids, a moins d’appétit
- Il vomit régulièrement
- Il semble plus fatigué, plus apathique
- Il peut avoir mauvaise haleine, ou des ulcères buccaux
- À un stade avancé, on note une anémie, une fonte musculaire et un pelage terne
Ces signes ne sont pas spécifiques, d’où l’importance de consulter son vétérinaire dès les premiers doutes.
Comment poser un diagnostic ?
Le vétérinaire s’appuie sur différents examens :
- Une analyse de sang (urée, créatinine, électrolytes, phosphore)
- Le dosage de la SDMA, un marqueur très sensible qui augmente dès 25 % de perte de fonction
- Une analyse d’urine (densité, protéinurie, pH)
- La mesure de la tension artérielle
- Une échographie pour visualiser la taille et la structure des reins
Grâce à ces outils, on peut détecter une IRC plus tôt et adapter rapidement la prise en charge.
Le lien entre reins et microbiote intestinal
Les dernières recherches montrent un lien étroit entre santé rénale et équilibre intestinal. Lorsque les reins ne filtrent plus correctement, certaines toxines passent dans l’intestin. Si la flore intestinale est déséquilibrée (dysbiose), ces toxines sont transformées en composés encore plus toxiques, qui repassent ensuite dans le sang et aggravent la maladie.
À l’inverse, un microbiote sain permet de neutraliser une partie des toxines via les selles, réduisant la charge sur les reins.
Qu’est-ce que le microbiote intestinal ?
Le microbiote est l’ensemble des bactéries qui vivent dans le tube digestif. Il joue un rôle clé dans :
- la digestion,
- l’absorption des nutriments,
- la production de certaines vitamines (comme la B12),
- la protection contre les pathogènes,
- la régulation de l’immunité.
Chez le chat IRC, restaurer un microbiote équilibré peut améliorer l’appétit, la digestion et même ralentir la progression de la maladie.
Que doit manger un chat souffrant d’IRC ?
L’alimentation est un levier essentiel dans la gestion de l’IRC. L’objectif est de soulager les reins sans provoquer de carences.
Un aliment rénal bien formulé doit :
- contenir moins de phosphore,
- intégrer des protéines animales de haute qualité, digestibles et modérées,
- apporter des oméga-3 (EPA, DHA),
- maintenir un bon équilibre en potassium et sodium,
- limiter les glucides et favoriser les fibres,
- soutenir le microbiote grâce à des prébiotiques et probiotiques.
Il ne faut pas supprimer les protéines : le chat reste un carnivore. En dessous de 5 g/kg/jour, on risque une fonte musculaire et une baisse des défenses immunitaires.
Le rôle des oméga-3
Les acides gras oméga-3, en particulier l’EPA et le DHA, ont des effets prouvés :
- ils réduisent l’inflammation glomérulaire,
- limitent la fibrose des reins,
- améliorent la circulation intra-rénale,
- agissent comme antioxydants.
Le chat ne les synthétise pas, ils doivent donc être apportés par l’alimentation (huile de poisson ou krill).
Comment accompagner son chat au quotidien ?
Quelques gestes simples permettent de préserver son bien-être :
- Offrir plusieurs points d’eau ou une fontaine
- Donner une alimentation humide ou mixte
- Fractionner les repas pour stimuler l’appétit
- Surveiller son poids, sa digestion et son comportement
- Réduire le stress et enrichir son environnement
- Maintenir une activité physique adaptée
Lenda Vet Cat Renal : une formule complète
La recette Lenda Vet Cat Renal est conçue pour répondre aux besoins des chats souffrant d’IRC. Elle associe :
- une teneur réduite en phosphore,
- des protéines animales hautement digestibles,
- un équilibre optimal en potassium et sodium,
- des oméga-3 (EPA, DHA) issus d’huile de poisson,
- des probiotiques spécifiques (Lactobacillus acidophilus et plantarum).
Cette formule permet de soulager les reins tout en préservant la vitalité et le confort digestif.
Conclusion
L’insuffisance rénale est une maladie silencieuse mais fréquente chez le chat. Elle ne peut pas être guérie, mais une prise en charge précoce, une alimentation adaptée et un suivi attentif permettent d’améliorer durablement sa qualité de vie.
Pour toute question, vous pouvez nous écrire à contact@supercroquette.com.
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